L’unité de coordination du Mécanisme de concertation du Système Aquifère du Sahara septentrional – SASS, partagé par 3 pays (Algérie, Tunisie, Libye), a organisé la 14e session du Comité Technique Permanent.
Le démarrage de l’atelier a été marqué par le discours inaugural de M H. Talloua, Coordinateur du Mécanisme de Concertation (MC), ainsi que l’allocution d’ouverture de M Nabil BEN KHATRA, Secrétaire Exécutif de l'OSS.
La réunion s’est tenue en semi présentiel dans les locaux de l’OSS et sur la plateforme virtuelle zoom, avec la participation de MM Lotfi Frigui, Directeur Général des ressources en eau (Ministère de l’Agriculture, des Ressources Hydrauliques et de la Pêche Maritime – Tunisie) et Omar Salem, Président de la GWRA (General Water Resources Authority – Libye).
Dans ce cadre, les activités globales, incluant les travaux de mise à jour de la base de données du SASS, ainsi que la situation financière du mécanisme en 2020, ont été présentés. Les débats ont porté entre autres sur le plan de travail 2021 et les possibilités de recours à la télédétection pour estimer les prélèvements dans le SASS.
Il convient de rappeler que le Mécanisme de concertation du SASS, (partagé par l’Algérie, la Libye et la Tunisie) créé en 2006, sous l’impulsion de l’OSS, poursuit les efforts pour soutenir et renforcer la coopération entre les trois pays. Il est un des rares mécanismes de gestion des eaux souterraines existants dans le monde. Son programme comporte plusieurs activités scientifiques et techniques conjointes, dont principalement l’actualisation de la base de données et le suivi des indicateurs de gestion de la ressource partagée entre les trois pays. Il est dirigé par un coordinateur désigné par les pays de manière tournante biannuelle, basé à l’OSS. C’est la Libye qui assume actuellement la direction du Mécanisme de Concertation en la personne de Dr. Hussein Talloua, pour un mandat de deux ans (juillet 2019 – juillet 2021). Le Système Aquifère du Sahara septentrional (SASS) couvre une superficie de 1 million de km2, et contient des réserves d’eau stratégiques pour contribuer à satisfaire les besoins domestiques et agricoles et le développement de la région.