L’OSS organise un side event sur les aires protégées en Afrique, COP 14 sur la biodiversité, Sharm El-Sheikh, Egypte 22 novembre 2018

22/11/2018

A l’occasion de la quatorzième Conférence des Parties à la Convention sur la diversité biologique (COP 14) qui se tient à Sharm El-Sheikh en Egypte jusqu'au 29 novembre 2018, l’OSS a organisé, en collaboration avec l'Institut de recherche pour le développement - IRD et l'Organisation Internationale de la Francophonie – OIF, un événement parallèle sur les "Aires protégées dans l'agenda post 2020: de la protection au développement durable", le 22 novembre 2018.

 

Le side event a permis, à travers un ensemble de présentations  (IRD, OSS, UICN, Haïti et Madagascar), de partager les expériences des différents intervenants en matière de gestion des aires protégées. Les débats qui ont suivi, ont porté sur les opportunités de développement socio-économique qu’offrent les aires protégées, et sur les pistes d’amélioration de leur résilience face au changement climatique, à la dégradation, la perte et l’appauvrissement des ressources naturelles. L’accent a également été mis sur la nécessité de disposer de financements pour développer des approches de gestion plus efficaces. Dans ce cadre, M Hamada, expert en environnement, a apporté un éclairage sur le rôle de l'OSS,  qui consiste notamment à appuyer et accompagner ses pays membres et partenaires  dans la mobilisation des fonds pour faire face aux défis environnementaux (Fonds d’adaptation, Fonds vert pour le climat, appel à projets...).

 

Les aires protégées sont considérées le moyen le plus efficace et le plus sûr pour la conservation et la valorisation de éléments de la biodiversité. Elles fournissent des biens et des services écosystémiques pour l'environnement mondial et pour le bien-être humain.

Si l’on exclut l’Antarctique du calcul des statistiques mondiales, le pourcentage de la superficie terrestre totale protégée serait de 15,4% (Source: PNUE-WCMC 2014). L’Afrique seule détient 17.4 % de cette superficie, soit légèrement en dessus de l’objectif de Aichi de 17% établi pour 2020 par la Convention sur la diversité biologique dans le cadre de son plan stratégique 2011-2020.