L’Unité de coordination du Mécanisme de concertation du Système Aquifère du Sahara septentrional (SASS), organise à Tunis, la 12e session de son Comité Technique Permanent.
Dans ce cadre, elle a présenté le bilan de ses activités, ainsi que ses états financiers arrêtés au 30 septembre 2018. A cette occasion, les participants ont également examiné deux rapports produits par le GWP, relatifs à l’analyse des besoins et à la description d’options pour améliorer la coopération transfrontalière.
Sponsorisé par GWP-Med, cet atelier réunit une vingtaine de participants représentant les trois pays partageant le système aquifère du Sahara septentrional, (Algérie, Tunisie, Libye), ainsi que les représentants de l’OSS et du partenariat mondial pour l’eau (GWP-Med).
Le Mécanisme de concertation du Système Aquifère du Sahara Septentrional (SASS, partagé par l’Algérie, la Libye et la Tunisie), créé en 2006, avec une Unité technique basée à l’OSS, pour soutenir et renforcer la coopération entre les trois pays. Il est un des rares mécanismes de gestion des eaux souterraines existants dans le monde.
Son programme comporte plusieurs activités scientifiques et techniques conjointes, dont principalement l’actualisation de la base de données, la mise en place du réseau de suivi des nappes aquifères et la définition des protocoles d’échange de données entre les trois pays.
Le Système Aquifère du Sahara septentrional (SASS), est un aquifère qui couvre une superficie de 1 million de km2, et qui constitue un réservoir d’eau immense primordial au développement de la région, aussi bien pour les besoins domestiques qu'agricoles. Il connait depuis ces dernières décennies, une exploitation intense (passant de 500 millions de m3 par an en 1950, à plus de 3 milliards de m3 par an actuellement), mais aussi une détérioration de la qualité de ses eaux, et un rabattement important du niveau des nappes.